Kelsie Kel, ou Sisie malgré que je n'aime pas ça ! 1er Février 16 ans Miami, en Floride Américaine hétéro célibataire mêléje m'en fiche, car au fond ce n'est pas vraiment important quand on fait partie des plus belles filles d'Hogwart n'importe quelle maison que c'est un bon moyen de faire ses preuves. Duchess

Ma baguette, que dire. D'après Monsieur Ollivander, je fais partie des personnes chanceuses qui ont eu le plaisir d'en essayer qu'une seule. Il faut dire qu'il a tout de suite su me cerner et m'a ainsi facilité les choses en trouvant immédiatement celle qui me correspondait, même si au départ, il n'en était pas convaincu. Elle est en bois de cerisier, renferme un ventricule de cœur de dragon, est plutôt rigide et mesure 23,75 centimètres. J'ai tout de suite senti que c'était la bonne lorsqu'il m'a dit de la prendre en main. Lui, était en revanche toujours aussi suspicieux. Il faut dire que de par ma petite taille, qui l'était davantage en ce temps-là et des trais doux de mon visage, il était loin de se douter qu'un tel mélange me conviendrait. Si je me souviens bien, il m'a dit que la fusion de ce bois et ce cœur offrait à cette baguette un grand pouvoir, qui pourrait s'avérer sombre. Sur le coup, j'étais un peu surprise, mais il a ironisé la chose en disant que mon minois était trompeur, car pour qu'une telle baguette me choisisse, je devais avoir un mental d'acier.




L'amortentia, j'ai eu l'occasion de la sentir plusieurs fois. Bon, j'avoue que c'était un peu pour voir la véracité de cette potion, car au début, je ne croyais pas trop au fait qu'elle pouvait produire un parfum particulier pour chacun. Je l'ai donc testé plusieurs fois et à mon grand étonnement, j'ai senti la même chose à chaque essai. Une odeur de Milk-shake à la mangue en premier lieu, certainement car j'adore cette boisson et que j'en bois plus que de raison. En perçant un peu plus, j'ai pu définir une deuxième odeur, celle du gloss. Tu sais, ce rouge à lèvre translucide que je mets tout le temps sur mes lèvres. Je suppose que vu ton âge, tu ne dois pas connaître, mais c'est LA chose indispensable pour une fille, ou du moins pour moi, car certaines filles d'Hogwart se laisse un peu trop aller. Tu ne trouves pas ? Enfin, je ne sais pas pourquoi je te pose la question, je suppose que tu t'en fiche pas mal, vu le nombre d'élèves que tu as vu défiler. Bref voilà, c'est tout ce que je sens. Alors, c'est bon, je peux y aller ? Non ? Tu vois autre chose ? Bon, d'accord, mais cette troisième chose, elle reste entre toi et moi, ne le répète à personne ou tu risquerais de prendre ta retraite un peu plus tôt que prévu. Alors, je sens une odeur de Coréopsis. Je ne sais pas si tu connais cette fleur, mais il y en a beaucoup en Floride. J'allais en cueillir avec mon père quand j'étais petite, j'y allais souvent même. L'odeur n'est pas très reconnaissable, mais je ne pourrais jamais l'oublier, je la reconnaîtrais entre mille ! Bon, tu l'auras compris, cette troisième odeur me rappelle tout simplement mon père, mais je te fais confiance Choixpeau, pas un mot là-dessus hein ?





Je crois que mon subconscient ne s'est pas vraiment cassé la tête pour me trouver un épouvantard digne de ce nom, puisque c'est tout simplement une mygale. Tu sais, ces araignées géante, pleines de poils, de pattes. Bref, tu vois de quoi je parle. Ces créatures me répugne depuis que je suis toute petite ! De la plus petite des araignées à la plus grosse des mygale, je ne peux pas les voir. Enfin, façon de parler, puisque comme ont dit, le pire ce n'est pas quand on la voit, c'est quand on ne la voit plus !





Mon patronus est un guépard. Lorsque j'étudiais ce sortilège, ma plus grande peur n'était pas de ne pas le réussir, mais plutôt de ne pas savoir quelle forme il allait prendre. Je craignais le pire ! Comme de me retrouver avec une loutre, un putois ou quelque chose comme ça. Mais bon, finalement, je suis très contente de l'apparence du mien. C'est vraiment classe un guépard, c'est beau et puis, c'est quand même l'animal le plus rapide sur terre, ce n'est pas rien.

Jenny une fille 19 ans un psycho membre cool ! tous les jours OK par Blue le gnocchi

Kelsie a la peau légèrement mâte, elle tient cela de ses grands-parents paternels qui sont d'origine Hawaïenne. Elle a de longs cheveux châtains qui lui tombent jusqu'au milieu du dos lorsqu'elle les lisse, mais elle se plaît à les laisser naturellement ondulés la plupart du temps, trouvant que cela lui donne un certain charme. Elle a de jolis yeux marrons, dont la couleur n'est pas sans rappeler celle de sa chevelure, qu'elle maquille assez intensément la plupart du temps. Elle aime accentuer son regard par des couleurs dorées ou même du noir. D'ailleurs, elle ne sort jamais sans maquillage et elle a toujours un gloss dans sa poche, dans n'importe quelle circonstance, pour souligner ses lèvres pulpeuses. C'est d'ailleurs l'un de ses plus grands atouts et elle en est consciente. Il est clair qu'elle est décrite comme superficielle par la plupart des gens, mais elle aime accentuer ce côté excessif et ne se résoudrait jamais à sortir sans s'être apprêtée. Son visage plutôt rond et ses traits doux lui donne un côté mignonnet qu'elle sait utiliser lorsqu'elle se trouve en position de faiblesse face à un adulte, ou même un garçon. Lorsqu'il s'agit de filles par contre, elle sort plutôt ses griffes, car malheureusement, son charme n'opère pas sur ces dernières. Kelsie se trouve jolie et elle ne s'en cache pas. Elle aime afficher ses plus belles tenues aux yeux des autres, montrer qu'elle est très sûre d'elle et ne laisser aucune place aux doutes, ne montrer aucune faille. Néanmoins, comme tout le monde, elle a ses défauts. Des défauts dont peut-être la plupart des gens font abstraction, mais qu'elle continue à voir jour après jour. En effet, Kelsie est complexée par sa taille. Elle ne l'avouera jamais, elle affirmera même devant quiconque veut bien l'entendre qu'elle ne s'en offusque pas et que cela lui est égale, mais au fond elle aurait préféré avoir une dizaine de centimètres en plus, car elle ne mesure qu'un mètre cinquante-sept. Elle a toujours fait partie des plus petites depuis sa plus tendre enfance et si lorsqu'elle était jeune cela ne se remarquait pas tant que ça, aujourd'hui la différence est très nette. C'est pour cette raison que sa penderie regorge d'escarpins en tout genre. Elle considère que les talons hauts sont la meilleure invention du siècle et grâce à ceux-ci, elle oublie quelque peu son complexe.



Kelsie est une jeune fille charismatique. En effet, elle a le don de séduire, influencer voir fasciner certaine personne par sa simple présence. Toutefois, elle n'a pas toujours été comme ça, puis-qu'avant son arrivée en Angleterre, c'était une fille plutôt discrète qui passait plus ou moins inaperçu au sein d'un groupe. Elle était gentille et se plaisait à aider tout le monde. Néanmoins, elle a très vite remarqué que d'être trop passive ne serait pas bon, qu'il serait même fort possible que les gens utilisent ce côté naïf pour l'utiliser, la rabaisser, alors, lorsqu'elle est arrivée à Londres à l'âge de dix ans, elle a décidé de reprendre sa vie en main, de tout recommencer à zéro pour que les gens la voient différemment et qu'ils ne la considèrent plus comme la gentille Kelsie qui n'ose pas répondre lorsqu'on lui fait une remarque. C'est ainsi qu'elle s'est forgé ce caractère qui la suit à présent depuis plusieurs années. Prétentieuse, hautaine. Kelsie a une très haute opinion d'elle-même et ne s'en cache pas, même si au fond, comme tout le monde elle est parfois emplie de doutes, mais ça, elle ne peut pas le montrer, elle ne veut pas le montrer. Elle se sait vaniteuse, mais elle aime entretenir ce côté sur-joué qu'elle a su si bien apprivoiser avec le temps. Elle est aussi très franche, voir blessante par moment. C'est une fille très exigeante, tant avec elle-même qu'avec les gens qui l'entourent. Si quelque chose ne lui plaît pas, elle n'hésitera pas à le dire quitte à offenser son interlocuteur. Elle est ainsi, car pour elle, l'échec n'est pas tolérable. Tant au niveau social que scolaire. Très soignée, toujours bien maquillée et vêtu, elle ne cautionne pas le laisser aller. Pour le travail, c'est la même chose. Elle ne s'affichera jamais aux yeux des gens comme une élève modèle, préférant bavarder avec ses copines lors des cours plutôt qu'écouter le professeur, mais elle sait ce qu'elle fait, tout est toujours calculé. Alors, lorsqu'elle a un examen en vue, elle va réviser, apprendre, travailler pour parvenir à décrocher une note optimal. Mais au fond, elle ne le fait pas pour elle. Ses résultats scolaires sont simplement un moyen d'attirer l'attention de son entourage, de montrer aux gens qu'elle peut être autre chose que la garce arrogante et fière que tout le monde décrit. Néanmoins, elle a parfois l'impression que plus elle travaille, moins ses efforts sont récompensés puisque sa mère ne fait même pas attention à elle. Qu'elle décroche un optimal ou un troll, c'est la même chose. Mais elle espère toujours attirer son attention, elle espère qu'un jour sa mère, ses proches, lui porteront un quelconque intérêt, alors elle continue, s'efforçant de décrocher des résultats satisfaisants plus pour les autres que pour elle-même, car elle sait qu'elle ne fera jamais de grandes études à moins que celles-ci se rattache au sport. En effet, c'est la seule chose qui l'intéresse et plus précisément le Cheerleading. Elle en fait depuis une douzaine d'années et s'entraîne à présent plusieurs heures chaque jour pour parvenir à ses fins, pour un jour espérer pouvoir décrocher son rêve et vivre de sa passion. Tous les matins, elle court dans le parc et pas simplement pour s'entraîner, aussi pour se libérer l'esprit, échapper un peu à cette image qu'elle doit sans cesse entretenir. Kelsie est une fille persévérante, ambitieuse dans tout ce qu'elle entreprend et sa silhouette musclée démontre à quel point elle se donne du mal pour rester au top. Elle aime être au centre des regards, elle aime cette attention qu'on lui porte et côté sentimental, elle se plaît à faire marronner les garçons, à leur faire espérer des rendez-vous qui n'auront certainement jamais lieu en contre-partit de telle ou telle chose. Elle sait manier son entourage, elle est très persuasive, mais au fond, elle aimerait qu'un jour un garçon ou quiconque s'intéresse à elle pour elle-même et non pour sa popularité, car même si elle semble se plaire à faire preuve de méchanceté gratuite, Kelsie est au fond une fille sensible et un brin susceptible. La moindre remarque faite par quelqu'un va lui porter atteinte, va la faire se remettre en question, même si devant les gens elle fera mine que cela ne l'atteint pas. Ce masque qu'elle s'est si bien modelé lui colle à présent à la peau et elle ne sait réellement si elle pourra un jour le retirer, mais au fond, peut-être n'en a t'elle pas envie, peut-être que le jeu en vaut la chandelle, ou peut-être qu'elle se retrouvera un jour prise à son propre piège, ne supportant plus tout cela. Ne supportant plus cette solitude et cette fausseté qu'elle doit sans cesse porter sur ses épaules.

Cher Journal,

Encore une fois, je viens me confier à toi. Tous ces changements, trop de changements. Comme je te l'ai déjà dis, je me suis habituée à la vie ici. Le château, les cours, l'Angleterre. Je me suis même fait une bonne place niveau social, puisque je fais partie des plus populaires d'Hogwart. Tout pour plaire, tu me diras, mais la Floride me manque. Papa me manque. Le soleil, les plages, ici il n'y a pas ça. Je me souviens encore, quand nous habitions à Miami, je ne savais même pas ce que c'était une doudoune et voilà qu'aujourd'hui ma garde robe regorge de manteaux et pulls en tout genre. Le climat est différent, il fait froid, trop froid. Les gens sont accueillants, certes, mais c'est différent et je ne sais pas réellement si cela me plaît ou non.

« Rassemble tes affaires Kel, nous partons. » C'est la dernière phrase qu'a prononcé ma mère avant que nous quittions la Floride. J'avais neuf ans, presque dix et voilà que ma vie allait prendre un tournant complètement différent de ce que j'avais toujours prévu. Je revois encore mon père, muet, figé sur le seuil de la porte d'entrée, regardant avec tristesse les deux personnes les plus importantes à ses yeux le quitter. Ou du moins, c'est ce que j'ai pensé, c'est ce que je pense toujours. Je n'avais pas compris pourquoi, pour quelle raison nous devions nous en aller. Je ne savais pas non plus où nous allions, mais je l'ai vite compris lorsque Maman m'a parlé de mes grands-parents. Je ne les connaissais pas, je les avait vu quatre ou cinq fois tout au plus, lorsque ceux-ci venaient nous rendre visite, mais j'étais jeune, trop jeune pour m'en souvenir. Néanmoins, je n'avais pas le choix, alors j'ai suivi, j'ai obéi, sans broncher, sans rien dire, laissant ma vie aux mains d'inconnus et à celles de ma mère.

Nous avons donc pris l'avion en direction de l'Angleterre, de Londres. J'étais surprise que Maman ne nous fasse pas transplaner, mais elle m'a par la suite expliquée que la distance était trop longue, qu'il était impossible pour elle de faire cela. Alors, j'ai pris l'avion pour la première fois de ma vie. Durant le voyage, je me souviens lui avoir demandé pourquoi nous partions et si Papa allait nous rejoindre. Elle m'a simplement répondu que nous devions quitter le pays, car ça devenait dangereux et elle a esquiver mes questions à propos de mon père. C'était dur, trop dur pour une fillette de neuf ans et d'ailleurs, je ne sais trop comment j'ai réussi à passer au-dessus de ça. Peut-être grâce à mon jeune âge, peut-être que je n'étais pas consciente de ce qu'il se passait vraiment. C'est sûrement cela, car je ne vois pas d'autres hypothèses.

L'arrivée à Londres fut déstabilisante. C'est à ce moment-là, à l'aéroport, que j'ai compris qu'il y faisait très froid. J'ai aussi remarqué que cela n'avait rien à voir avec l'Amérique et que ma vie allait radicalement changer. Mes grands-parents étaient venus nous chercher et nous avions immédiatement quittés les lieux, afin de nous rendre dans leur demeure. C'était une grande maison, bien plus grande que celle que nous avions à Miami, mais l'atmosphère était complètement différente. Au fond, j'aurais donné toute cette richesse pour retrouver ma vie d'avant, pour retrouver mon père. Malgré l'air faussement accueillant de ceux qui étaient à présent ma plus proche famille, je n'arrivais pas à m'y faire. Je ne parlais que lorsque j'y étais obligé, j'étais très froide avec les autres enfants du quartier. Au fond, je pense que j'espérais que nous allions rentrer, que tout cela ne dure pas. J'avais vraiment peur de cette nouvelle vie, alors, je ne laissais personne y entrer, car si je le faisais, cela voulait dire que j'avais finalement tourné la page et que j'acceptais ce changement. L'ai-je accepté aujourd'hui ? Peut-être pas tout à fait.

La seule chose qui me rattachait à ma vie d'avant, c'était le Cheerleading. Maman m'avait directement inscrite dans un club, sachant à quel point j'étais attachée à ce sport. J'ai commencé lorsque j'avais trois ans. On ne pouvait pas vraiment appeler ça comme ça à l'époque, c'était plus un divertissement qu'autre chose, mais avec le temps, c'est devenu une passion. D'ailleurs, je ne sais pas comment expliquer l'attachement que j'ai pour ce sport, mais c'est tout pour moi. Je suis douée pour ça, j'ai même été capitaine de mon équipe l'année dernière. Nous avions terminé cinquième et avons donc échappé de peu à la qualification en fédération nationale. J'étais déçu, très déçu, mais au fond, c'est peut-être mieux, puisque dans tous les cas, je n'aurais pas pu intégrer l'équipe à cause de ce déménagement. Peut-être que c'était un signe, en fait. De toute façon, j'étais encore jeune, je n'avais même pas commencé mes études secondaires alors, je me consolais en me disant que j'avais tout le temps devant moi pour faire mes preuves.

D'ailleurs, c'est lorsque j'ai commencé mes études secondaires que j'ai réellement changé. Je suis arrivée à Hogwart à onze ans. Le fait que l'école soit inconnue de tous m'a rassuré, car au moins, je n'étais pas la seule à me sentir dépaysée. Je me suis tout de suite forgée une personnalité, un nom, car quitte à changer de vie, autant le faire à fond. Moi qui étais plutôt discrète en Floride, je suis passé de la gentille Kelsie à celle que l'on respectait. Pas forcément celle qu'on appréciait, mais celle qu'on prenait comme exemple et cela me convenait. Pour la première fois depuis que j'avais quitté ma terre natale, j'avais les cartes en mains et je pouvais décider moi-même de ma vie, de mes choix, de ce que j'allais être et devenir. Alors, j'ai changé de style vestimentaire, me calquant sur l'effet de mode. J'ai aussi changé de caractère, enfin, ça on ne peut pas vraiment en changer, mais j'ai tout fait pour qu'on me vois autrement et qu'on oublie la fille simple et discrète que j'avais toujours été. Certes, les gens n'avaient aucune idée de la fille que j'étais avant, mais je peux aujourd'hui dire que j'ai réussi ce que je voulais, puisque personne ne s'en doute. Je sais que certaines filles me détestent certainement par jalousie et que les garçons sont autour de moi simplement pour ma beauté et ma popularité. L'inconvénient là-dedans, c'est que je ne sais pas qui est vraiment sincère avec moi et qui me veut à ses côtés simplement pour mon nom. Parfois, ça me rend triste, car je sais que j'ai en réalité beaucoup moins d'amis que ce qu'il n'y parait, mais je ne m'abaisserais jamais à le montrer, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me confis à toi, cher Journal.

J'ai toujours pensé qu'avec le temps, je finirais par accepter ce changement, mais au fond, c'est toujours très difficile. Ma mère s'est remariée à un homme que je n'apprécie pas vraiment. Il est étrange, froid et ne semble pas m'apprécier non plus. Sûrement parce que je lui ai mené la vie dure lorsqu'il est arrivé dans nos vies, mais je ne regrette pas et d'ailleurs, je ne comprend toujours pas ce que ma mère fait avec cet homme. J'ai aussi une demi-sœur, qui a cinq ans, Lauren et si je n'en ai pas parlé avant, c'est parce que je ne la considère pas comme ma sœur. C'est simplement un maillon rattaché à la famille, incrusté par cet homme que je n'ai jamais accepté. D'ailleurs, j'ai l'impression qu'il n'en a pas grand-chose à faire de cette enfant, alors je ne comprend pas pourquoi ma mère s'obstine à vouloir me rapprocher d'elle. Nous avons d'ailleurs quitté la maison de mes grands-parents pour habiter chez lui. Sa demeure est encore plus grande que celle que nous avons quitté. C'est un homme riche, travaillant au ministère, mais je doute qu'il ne fasse que ça. J'ai des amis dont les parents font quasiment le même métier et ils sont loin de toucher de telles sommes d'argent. J'ai essayé d'en parler à ma mère, mais celle-ci reste fermé à toute discussion lorsqu'il s'agit de son mari. Je crois qu'elle est aveuglée par l'amour qu'elle lui porte, mais un jour, je suis certaine qu'elle tombera de haut et peut-être même qu'elle tombera avec lui, car au fond, je ne sais pas ce qu'ils font ensemble lorsque je suis à Hogwart.

En parlant d'Hogwart, ma scolarité est presque achevée, puisque je vais à présent entrer en sixième année. J'ai de bons résultats, comme d'habitude, mais ça, tout le monde s'en fiche. Je pourrais même dire que mes professeurs me donne plus de considération que ma propre mère. Mon père au contraire se soucie de moi, ou du moins, autant qu'il le peu, puisqu'il ne m'écrit que rarement et se plaît à ne parler que de moi. Je n'ai jamais su pourquoi nous l'avions quitté si précipitamment et personne ne semble vouloir me donner de réponse, alors, je me suis promis de retourner en Floride une fois majeur, une fois ma scolarité terminée. J'en ai parlé à Papa, il ne semble pas être contre. Il est conscient de la tourmente dans laquelle je suis par rapport à ma mère, à cette nouvelle famille et il semble vouloir me sortir de là, même si le terme « dangereux » revient parfois dans la conversation. Il dit que je suis plus en sécurité auprès d'elle, mais c'est faux. J'aime être à Hogwart, car il n'y a que lorsque je suis là-bas qu'il m'écrit. Peut-être le fait-il aussi pendant les vacances, mais ma mère doit certainement intercepter ses lettres, car elle me demande souvent s'il m'écrit lorsque je ne suis pas chez elle. Bien sûr, je répond que non, car je suis certaine qu'elle trouverait un moyen pour l'empêcher de me contacter. Je ne comprend pas pourquoi elle veut me séparer de lui, car à côté de cet homme qui est à présent son mari, mon père est réellement quelqu'un de bien. Du moins, je crois.

Nous sommes à présent en août et la rentrée est dans un mois. J'ai hâte de quitter cette maison qui n'est pas la mienne et de retrouver mes camarades. Certains, car pour la plupart, je ne m'entend pas avec eux. Je continue à jouer ce rôle de garce, comme les gens se plaisent à dire et cela me convient. Mais j'ai peur, car comme chaque année, il y aura les Hogwart Games et je n'ai pas vraiment hâte à cela, puisque je sais que les gens s'attendent à voir mon nom être tiré au sort. Comment pourrait-il en être autrement. C'est le mauvais côté de ma réputation. Je redoute déjà le jour de l'annonce des participants, celui où je devrait faire semblant d'espérer être choisit. J'espère ne pas l'être, car si je l'étais, je devrais continuer à montrer aux gens ma force. Force que je ne suis pas certaine d'avoir. Je suis consciente de jouer un jeu, un jeu dangereux, car ce jeu pourrait me conduire à ma perte. J'essaye de ne pas y penser, mais cette sixième année me fait peur, à tous les niveaux. Et je n'ai aucune issue quant-à ce jeu risqué qu'à instauré le directeur de l'école, puisque si j'abandonne, les gens me plaindront simplement pour que je continue à les porter dans la lumière et si je meurs, je ne serais plus là pour voir qui était vraiment sincère. Alors, je n'ai plus qu'une chose à espérer, c'est que pour une fois, mon nom ne soit pas retenu...